LES TATOUAGES DES RÉSEAUX
Qui a perdu la main ? Et qui l'a toujours gardée dans les coulisses sans que vous le sachiez ou avec votre complicité ?
Et l'autre main ? Que voulait dire votre Maya et votre Kado ? Et la Mano Espagnole = Modiva ?
Les Yamanas sont les Klisklas.
Ils aiment les tatouages et la mode. Ils aiment une autre musique. Ils aiment les danses l'ecstatic dance pour entrer en transe (mais la transe ne peut s'obtenir qu'en buvant un breuvage vous dirait le chamane).
Dans les rues de Mulhouse, beaucoup exhibent crânement leurs tatouages parfois agressifs et souvent vulgaires. Des enfants font semblant de porter un tatouage mais pas les adolescentes Gama qui en portent déjà sur la poitrine souvent. Les motifs de la rose, le skul, le poignard sont très prisés. Ils parlent entre eux presque en susurrant. Ils parlent 4 = rien ! Ils s'habillent en suivant leur propre mode et nous devons comprendre : "on est mieux que vous". Ils ont tous le portable à la main qui'ils portent très fréquemment à l'horizontal et qu'ils ne quittent pas des yeux. Parfois, ils restent en position statiques pendant longtemps: elles prennent la pause tels les personnages de José Carlos Somoza dans son roman intitulé Clara et la pénombre qui sont payés pour être des sculptures vivantes le temps d'une expo.
Les tatouages vecteurs d'un message crié par les réseaux. Ils les montrent pour mieux se cacher. Ils marque le mur Die Wand cette frontière invisible qui marque l'appartenance à une autre société qui s'est formée clandestinement depuis 30 ans. Ils s'imposent à Mulhouse et nous hurlent en silence: "dégagez de notre territoire". Des Icares qui bousculent, qui font mal, sadiques, pervers, sales pour dire sans le dire le soir ou la nuit: "on ne veut pas de vous chez nous" !
Quand Emmanuel Macron a été nommé par eux, Marie Guihal était heureuse pendant 1 an. On pouvait lire dans cette assurance, cette confiance en soi : "enfin on a gagné !"