LE TRUC DE SEBEN ET CAYO DANS LE PARC

 




LE TRUC DE SEBEN 
 "Mon beau-frère s'est jeté PAR LA FENÊTRE" Seben a dit... 
"Serge s'est jeté par PAR LA FENÊTRE" toujours Seben a dit ... 
 "Mon fils Hugo s'est jeté PAR LA FENÊTRE" Eliane a dit... 
"Mon frère Vincent alors aussi PAR LA FENÊTRE ?" ils l'ont écrit... 
Très tôt le matin. 
Un étrange micro, l'inverse de la scène du balcon de Roméo et Juliette.
 Alors Seben tu l'entendais PAR LA FENÊTRE

 "La fille de mon amie s'est suicidée" Viviane a dit... 

Dans un couvent sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle
"Mon fils a failli se suicidé" un randonneur qui ressemblait à Roger 
 Témoignage d'un médecin: "On ne se suicide pas. Dans le meilleur des cas, on est poussé à le faire."

Des années plus tard, un homme, Christophe,  Rue Braille fait comme lui:
 "je ne veux pas de vous je veux être seul". 
Mais avant, un Grec délivre un message toujours rue Braille comme s'il lisait un extrait d'un mail envoyé au Canard Enchaîné. 

 A Florence, j'ai vécu ce que "partir très loin" voulait dire. Je suis revenue de leur couloir de la mort. Mais je n'aurais pas dû comprendre le "il faut te perdre pour que l'on puisse s'approcher de toi". "Monte dans ce tram, descends à cet arrêt. Monte dans l'autre tram et descend à cet arrêt". Quelques heures plus tard j'étais dans une banlieue résidentielle de Bâle, c'était la nuit. Les rues étaient désertes. Oui enfin: elle aurait été transférée dans un entrepôt, puis rapidement dans un autre et direction l'Alaska par transposition.

 LES FENÊTRES
 Charles Baudelaire

Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. Par delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément. Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même. Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?


Regardez la vidéo, Bastien explique le Truc de Seben